Dans une interview de 2011, le designer Enzo Mari disait que … «un objet nouveau mérite reconnaissance si (cet objet) change quelque chose dans l’action/comportement de l’homme. Si ce n’est pas le cas, c’est une simple variation sur le thème». Il rajoutait que «depuis trente ans, nous produisons des objets de design avec le seul bût de paraître différents l’un de l’autre (variations du thème). Il n’y a donc rien de nouveau».
Encore, «(ces objets) ne sont pas utiles à qui les achète, mais plutôt à qui les réalise/produit pour faire du profit. C’est légitime, mais on ne devrait pas remplir des magazines et des livres pour dire que ces objets contiennent quelque chose dont la société a besoin…»
Aujourd’hui contre ces «variations du thème» dont Mari parle, il y a «l’art design».
Ceci se développe de plus en plus et consiste à concevoir des objets pour produire de la «décoration»,  parfois même sans prendre en compte la fonction de l’objet.
En matière d’étagère murale, c’est le cas de Bookworm de Ron Arad pour Kartell.
«Qui peut mettre à la maison un objet pareil? Celui qui l’a conçu n’aime pas les livres et se moque de nous» dit Enzo Mari.
Je partage totalement la position d’Enzo Mari.
Je n’aime pas «l’art design» ni le «design tape à l’œil».
A l’objet sensationnel (et souvent même inutile), je préfère l’objet simple, utile, au service d’une action.
J’ai conçu TEEbooks en suivant le même principe.
L’étagère murale TEEbooks est un produit au service des Livres, des DVD ou des CD, dans la simplicité et la discrétion.

 

étagère bookworm de Ron Arad pour Kartell

étagère murale Bookworm de Ron Arad pour Kartell